Dominique Tapparel née le 23 mars 1955 à Martigny, Valais.
Ecoles primaires et secondaires à Genève.
De 1971 à 1975, formation de graveuse sur orfèvrerie à Genève.
Exerce cette profession jusqu’en 1977 puis travaille trois ans dans le domaine de l’horlogerie, tout en suivant les cours du soir de l’Ecole des Arts Décoratifs de Genève.
Se consacre uniquement à la peinture et au dessin depuis 1980.
Membre de la Société Suisse des Beaux-Arts.
Active également dans les domaines de l’illustration, du graphisme et de la B.D.
Vit et travaille à Genève.
Pourquoi suis-je artiste :
C’était au fond d’une grande armoire en chêne…
Une armoire comme ça, il y en a au moins une dans chaque famille.
Un amas de dentelles jaunies, de vieilles et belles lettres et des rubans de soie.
Poussière de lavande, rêves de naphtaline… Mais aussi, sur des plus hauts rayons des choses innommables… Des secrets délicats, de délicieux cadavres aux sourires engageants.
Et tout au fond de la belle armoire, il y avait aussi quelques crayons, un ou deux tubes de couleurs, des pinceaux…
J’ai mis la main dessus ; et alors…
Je pourrais qualifier mon travail de baroque.
C'est-à-dire bizarre, irrégulier, étrange, excentrique, confus et, peut-être, un peu choquant…
Je me plairais même à revendiquer un certain mauvais goût… Un mauvais genre. Le tout soutenu par une matière dense, opulente, ou le regard peut errer longtemps et si possible, se perdre.
Figuration narrative ? Oui certainement.
Univers nourri de cinéma, de polar et de photographie.
Histoires fragmentées, juxtaposition d’images aux liens improbables, aux multiples lectures possibles.
Ça et là, tapie sous les roses, une imperceptible démesure rôde… L’acte irrémédiable a peut-être déjà eu lieu…
Fulgurance des corps amoureux, tout ici en appelle au charnel. L’érotisme badine. Les chiens oniriques observent.
Mais tout ceci n’est peut-être qu’un jeu… Un divertissement, chers spectateurs, d’on vous êtes le héros.